La Fondasyon Je Klere (FJKL) note que, depuis juillet 2018, le pays est bloqué (locked) de manière récurrente avec son cortège de violations des droits humains par la multiplication sans limites d’actes de criminalité par des groupes armés pro-gouvernementaux avec le support d’officiels de l’État ou par des groupes armés tolérés par le pouvoir politique en place : vols, viols, coups et blessures, meurtres, assassinats, incendies, pillages… constituent le lot d’une population sans défense dont le droit à la dignité humaine est méconnu, sinon nié. Quand les dirigeants n’écoutent pas leurs peuples, ils les entendront dans les rues, sur les places, ou, comme nous le voyons trop souvent, sur les champs de bataille informe l’ancien secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon. C’est ce qui se passe actuellement en Haiti.